Ça vous prend, ça vous traverse.
Ça vous glace comme ça vous brûle.
Ça vous empoigne, ça vous arrache.
Ça vous ponctionne, ça vous aspire.
Ça vous noie, ça vous déchire, ça vous creuse, ça vous broie.
Ça vous retourne.
Ça vous inspire.
Ça vous porte. Loin.
Ça vous enlace, ça vous embrasse, ça vous caresse, ça vous déshabille.
Ça vous décoiffe.
Ça vous rend beau, unique et magnifique, drôle et sibyllin.
Ça vous désarme.
Ça vous coupe le souffle, ça vous fait lâcher prise.
Ça vous nourrit et ça vous abreuve.
Ça vous appelle. Encore.
Ça vous prend, ça vous traverse.
Ça vous empoigne, ça vous arrache.
Ça vous bouleverse.
Ça vous chavire.
Ça vous pousse, au bord de vous-même, face à rien d’autre que la renverse de l’univers. Et tout, tout se met en perspective et plus rien, plus rien n’existe ou ne compte.
Oui, ça vous chavire… Totalement.
Alors méfiez-vous.
Méfiez-vous
de ce regard-là.