Je ne saurais voir
les ours faméliques,
le sans-abri sur le bord du trottoir
place de la République de l’Équateur,
son menton au plus près de la grille de métro,
station Courcelles.
Je ne saurais voir
l’enfant de huit ans torturé, tué
par sa mère, son beau-père.
Je ne saurais voir Venise,
le spectacle d’un noyé.
Je ne saurais voir Trump,
les compagnies pétrolières,
les décrets,
les anti-IVG,
le mur.
Je ne saurais voir
Palmyre, Alep…
Au lieu de, je choisis.
Le rose poudré,
les oiseaux pailletés,
l’étoile polaire,
l’invincible été,
le rire de nos enfants,
ton sourire et
l’ocre de ta peau.
N’en demeurent pas moins,
le violet au seuil de mes yeux,
la déchirure dans mon cœur,
les menaces,
l’impasse.
Et puis il y a
Farindola
et la vie encore là,
sous la neige,
dans tes bras.
Alors
l’espoir.
C’est très beau. Et puis… il y a Paris.
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merci 🙂
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De rien, il y a des rues dans Paris.
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Quel joli texte clairette… quel plaisir de te lire..:)) ________________________________
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Merci ma Caro :-*
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