On ne vient pas ici par hasard mais parce qu’on ne peut aller plus loin.
Et repartir, c’est toute une histoire.

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Ici, la ville est dans le port et le port dans la ville.
Aussi, les regards prennent la mer dès qu’ils viennent au monde.

Ici, les gens, les voitures, les gens dans les voitures parfois tombent dans le port.
Un passant saute à l’eau et la vie continue…Ces choses-là arrivent…

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Ici, à l’ouest du pont tournant, c’est la Hague et à l’est le Val de Saire.
Quand le pont s’ouvre et que les chalutiers entrent au port, alors chacun, choisit son camp.

Ici, Napoléon sur son cheval désigne non pas l’Angleterre mais le port militaire.
Alors ici on fabrique des sous-marins parce que les pyramides sont passées de mode.

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Ici, la rue de la soif est devenue la rue des kebabs.
Les vareuses bleues et les pompons rouges ont déserté les lieux. Alors on ne vient plus là que pour les frites et le bonheur, lui, se cherche ailleurs.

Ici, se balader avec un pain au chocolat à la main peut réserver des surprises.
Les goélands ne craignent pas le diabète.

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À lire également cet ancien article sur Cherbourg

https://blondethinking-on-sundays.com/2015/01/04/de-cherbourg-mais-fiers/