Si je respire trop fort
la nuit,
ses lumières vacillantes en bas dans la ville,
ses étoiles d’été que je ne reconnais pas,
ses avions clignotant vers je ne sais où,
ses bruits d’insectes dans les herbes hautes,
ses rires d’enfant dans le jardin de la maison voisine,
ses rumeurs de voitures au loin;
si, sur le rebord du monde fou
je respire trop fort,
trop longtemps tout cela,
alors,
je me fais plume, porcelaine ou cristal, et,
fragile,
je me souviens de toi.
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Plume, c’est certain.
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