Tuileries, Louvre, Rivoli.
Traîner mes groles sous les hautes façades haussmanniennes baignées de soleil, sur le bitume, sur les pavés, Place des Ternes, marcher tellement marcher, laisser le métro au métro, comme le passé au passé.
Les Halles, Notre-Dame, la Grande Mosquée, avancer.
Thé à la menthe et loukoum, un autre été remplacera l’été. Paris, tu m’as prise par surprise et j’ai le cœur, le corps vagabond, le sourire tellement aux lèvres que les gens ternes et mornes s’éveillent dans mon sillon, se retournent sur mes pas, aimantés par ma joie.
Ménilmontant, Père Lachaise, Paris je te traverse, mon âme tout en avant et en liesse, communiant avec toi depuis la plante de mes pieds fatigués jusqu’à mon nez levé vers ton ciel si clair.
Cour Saint-Emilion, Bercy, enfin je vois, tout est si simple je crois car enfin je laisse en toi, mes regrets, mon chagrin, ma tristesse, mon amour perdu aussi, les tomates cerises, les yeux bleus, je laisse tout, cadenasse ce qui est mort et n’en rêverai plus.
Arf… Les rues parisiennes ont guéri tellement de blessures…
À une passante (Charles BAUDELAIRE) :
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet ;
[…]
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Beau
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Paris est magique 😃
J’aime bien!
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Merci !
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