Elle est secrète
et sombre
et clandestine.
Elle est cette nuit,
cette chape de nuit
qui s’abat
subitement l’hiver
de bonne heure.
L’impasse.
Elle est bouche
contre bouche
et peau, contre peau
glacée.
De ces peaux
si bien trouvées,
de corps tendrement
aimantés;
d’amants tristes
s’aimant
sans se l’avouer.
Car de baisers en baisers,
se retrouvent
dans l’impasse,
celle
de leur réalité.
Désaimantés.
Et malgré eux
alors se quittent
pauvres pantins
dans la nuit froide
se quittent
le cœur plombé
dedans la tête
du bleu du ciel
– d’un autre ciel,
dedans le ventre
de l’amour, le vrai…
👍 j’aime beaucoup ce texte!
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Merci 🙂
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Top. Et il y a là une preuve supplémentaire que la lumière trouve ses racines dans l’obscurité. Que la beauté peut émerger de tout, des mauvaises ondes notamment…
Bon we.
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quelle réactivité, merci mon Wic 🙂
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