J’ai aimé quand tes mots me frappaient, leur rugosité, ton abord brutal.
Ta distance, ta façon de partir, laisser le silence prendre sa place, ça j’ai aimé. J’ai aimé quand tu donnais si peu.
J’ai aimé t’apprivoiser, te conquérir, être espérée, désirée. L’attente.
J’ai aimé quand doucement dans ton regard j’ai existé…
Ton réalisme corrosif, ça aussi j’ai malgré tout aimé.
Mais j’ai surtout aimé quand sans prévenir tes mots devenaient tendres, me giflaient de douceur, m’amadouaient.
J’ai aimé le vieux rose de mon gilet, mon mal de dents, mon allure négligée. Ta salade de riz froid. J’ai aimé nos impasses, nos guillemets, nos étoiles crachées, ton château d’eau.
Enfin, les 1er janvier.
J’ai aimé ta déraison et tes pieds bien ancrés dans la terre. Ta tendresse, ses explosions rares, donc tellement belles, ton lâcher prise, j’ai tout aimé. La douceur de ma peau contre la tienne et ta main derrière ma nuque, ferme.
J’aurais aimé plus encore tu sais. Ton chien, les poules, leur cou
tordu.
Tu sais,
je t’ai aimé.
Texte écrit à l’écoute de Chanson d’hiver de Vianney
Pas mal du tout. J’aime bien.
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merci Wen :-*
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Très joli. J’aime la manière dont tu évoques ces souvenirs et le reste, mélange de nostalgie et de simplicité.
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Un grand merci Marie ! 🙂
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